Le facilitateur graphique augmenté

##iPad , ##facilitationgraphique , ##agile , ##innovation , #dessin

Pour le facilitateur graphique, le feutre est le prolongement de la main, outil indispensable pour traduire ce qu’il entend.

A l’heure du digital, voici un nouvel outil vers lequel se tourner, un outil qui offre souplesse dans le travail et visibilité immédiate pour le public, à savoir le nouvel iPad pro.

Connecté à un écran géant, il permet au public de suivre en direct la progression du dessin. Stressant pour le dessinateur? Mais pas pour le facilitateur qui a l'habitude de dessiner en public et en direct. L'outil tient dans un sac. Plus besoin de transporter feutres, papier et chevalet. C'est une variante intéressante pour qui veut voyager en léger sur le lieu de l'intervention. A l'arrivée, il faut bien sûr un grand écran pour retransmettre la performance sur tablette.

En tant que designer, je suis une inconditionnelle d’Apple, marque culte par laquelle je suis entrée dans l’informatique. Apple a toujours tout fait pour les créatifs grâce à son système d’exploitation et à l’utilisation des logiciels de graphisme.

J’ai pu essayer l’iPad pro lors d’une démonstration à l’Apple Store des Champs-Elysées.

Ce jour-là sur le plateau se tient Douglas Kennedy, un écrivain britannique (que je connais pour avoir déjà lu quelques-uns de ses romans, mais je ne l’avais jamais vu en chair et en os). Il était là pour raconter avec un joli accent anglais, « les fabuleuses aventures d’Aurore » son dernier livre illustré par Joann Sfar, auteur de bandes dessinées connu pour « le chat du rabbin ».

Joann Sfar a dessiné sur l'iPad d’un trait léger et rapide, son héroïne « Aurore », dans toutes sortes de tribulations et avec beaucoup d’humour (elle a de si grands yeux qu’il les fait traverser par son propre bras comme s’ils étaient de simples cerceaux). Il a entraîné le public à faire de même, et nous avons pu admirer sur grand écran les œuvres réalisées par les dessinateurs en herbe de tous âges.

L’iPad sublime les dessins. Le trait glisse sur la tablette, s’affine lorsque l’on relâche la pression des doigts, se graisse lorsque à l’inverse on appuie plus fort sur le stylet.

Le choix des outils est vaste, équivalent à MacPaint, avec fusains, aérographe, pastels, crayons ou peinture à l’huile.

Avec l’utilisation des « calques », je peux recopier une scène, arranger un croquis, améliorer les couleurs.

C’est un peu l’atelier du peintre dans mon sac à main.

Au bout de quelques minutes, je navigue aisément entre calques et outils, mon trait prend de l’assurance.

Malgré l’exercice du jour, j’ai peu dessiné l'héroïne, je me suis plutôt évertuée à croquer les intervenants. Si vous allez à l’Apple Store des Champs-Élysées, peut-être trouverez-vous sur un iPad mes croquis réalisés des deux protagonistes cités ci-dessus.