Le meilleur du sketchnote
Je joue sur les mots, et vous jouez à noter en dessinant.
Dessiner en écoutant, ou à l’inverse, écouter en dessinant, tout en se posant des défis, alors que dessiner est déjà bien souvent un défi en soi.
Je vous propose de sortir pour un temps de votre zone de confort et de vous dépasser tout en vous amusant.
Comme dans Top Chef, il s’agit bien de se surpasser, d’innover, d’exercer sa créativité, et de s’amuser.
Vous irez « chercher les étoiles », pour vous-même ou pour les autres, pour le bonheur d’avoir des notes écrites et imagées agréables à parcourir. Que ce soit pour un journal intime ou pour un post sur les réseaux sociaux, à chacun de choisir la portée qu’il voudra leur donner.
Le style aussi est une affaire personnelle, tel un chef dans sa cuisine : à chacun sa personnalité. Il n’y a pas de limites à la création.
Je colore, je déglace au cognac, je mixe et j’assaisonne. Un vocabulaire qui pourrait s’appliquer au croquisnote.
Tout d’abord, il faut identifier les ingrédients, avec une scénette bien choisie, une anecdote sucrée salée, une histoire à partager.
Des formes, des mots, des couleurs vont aider à définir mon propre style. Par la suite, vous commencerez à dessiner toutes les semaines. Toute occasion est bonne : une émission de radio, un podcast, une visite, une réunion ou une anecdote. Voyager est aussi l’occasion d’identifier de nouveaux thèmes à croquinoter.
Vous aurez parfois l’impression de ne pas maîtriser la situation. C’est compliqué de dessiner. Il ne faut pas se décourager. On y va doucement, sans crisper les doigts sur le crayon.
Pour le sketchnoteur, pas de blouse de cuisinier, pas de toque sur la tête. Encore moins de CAP. On apprend sur le tas, en sortant son calepin et son stylo. On se jette à l’eau sans retenue, on est tous dans le même bateau.
Il n’y a pas d’âge pour bien croquinoter et apprendre à dessiner. Souvenez-vous, enfant, vous ne vous posiez pas la question de savoir si votre dessin répondait aux canons académiques.
Et c’est bien de participer !
Révélez votre talent en sketchnotant
Il faut être au plus prêt du visuel et du texte. Rechercher l’équilibre, une certaine élégance tout en restant efficace. Une simplicité de réalisation pour une dégustation sans modération.
Écouter, recouper les idées, identifier les grands thèmes.
Ça blablate ? J’en profite pour peaufiner mes dessins, penser à la répartition des titres, à une valeur un peu soutenue grâce à un crayonné gris foncé, ou une couleur un peu gaie, comme une sauce pimentée qui va relever le tout.
C’est précis, c’est propre, c’est net. Ça me parle.
La tâche n’est pas facile. Mais le travail va l’emporter. Quant à moi, je suis chaud-patate pour poursuivre. Une heure pour faire un beau sketchnote. Un titre, des sous-titres, graisser la typo, quelques beaux lettrages, des dessins sommaires, c’est un mélange que j’aime beaucoup.
D’un sketchnoteur à l’autre, le style diffère.
Chacun peut mettre en avant son terroir
Mon sketchnote est très tranché. Sois t’aime sois t’aime pas. Je peux faire un truc aussi fabuleux qu’incompréhensible mais ce n’est pas mission impossible. Il faut trouver le bon format, c’est un exercice marrant. Mais la cohérence, c’est important.
Aujourd’hui, c’est la première fois que vous vous retrouvez à faire un croquisnote ? Le but est d’essayer que ce ne soit pas la dernière… Il faut relever le défi et viser les étoiles !
Le sketchnote, c’est une texture, une garniture, une histoire, tout comme un dressage à l’assiette.
Faire quelque chose d’équilibré, un peu moderne, contemporain.
Le croquisnote moléculaire, environnemental-en-croquant-sans oublier-les-générations-futures, le croquisnote déstructuré, ou peut-être le nouveau sketchnote ?
Le tout c’est de croquisnoter sain, varié et équilibré !
Cela peut-être un simple sketchnote cuit à la vapeur. Inutile de se casser la tête. Tout cela dépend de l’humeur et de l’inspiration. On ouvre le réfrigérateur pour voir ce que l’on a sous la main : un vieux carnet un peu passé au format paysage, 3 crayons de couleurs, un stylo publicitaire de la Croix Rouge ou de WWF. Cela suffit bien pour se lancer. Les sujets ne manquent pas, et les débats non plus, en ce moment... Ce soir, par exemple, un débat radiophonique sur France Culture entre Macron et des intellectuels. Je croquisnote pendant que mon gratin blettes-Bruccio-sauce à l’amande cuit dans le four. Si le gratin termine de cuire avant la fin des débats, je me procurerai la suite en podcast car cuisine ne peut attendre. Il faut être à l’écoute des priorités, et le dîner en fait partie. Aujourd’hui, dans ma cuisine, avec ma radio, mon bloc papier et mon crayon, l’ouïe n’est pas le seul sens en éveil : il faut composer avec l’odorat et le goût. Mes papilles sont en émoi. Qui l’eût cru ou cuit, voici qu’un simple croquisnote met mes sens sans dessus dessous.
Parfois, je suis dans l’émotion plus que dans la technique, et je pars dans un croquisnote monochrome très enlevé. J’apporte un côté frais et un peu inattendu avec un trait de couleur.
C’est un sketchnote qui me ressemble. Un petit crumble d’informations avec quelques lamelles de concombre ; somme toute, j’ai sorti un croquisnote très gourmand.
Êtes-vous qualifié pour une deuxième manche ? J’espère que vos sketchnotes laisseront vos lecteurs babas !
Il faut représenter l’excellence à la française !
J’ai réalisé un rêve : faire Top Sketch !
Bon courage à tous !
Toute ressemblance ou similitude avec des faits existants ou ayant existé ne saurait être que fortuite coïncidence.